Reconnaissance nationale pour la contribution d’un chercheur aux soins des patients

5 février 2012
George Wells, directeur du Centre de méthodes de recherche en cardiologie de l’ICUO, a été honoré pour son travail remarquable dans l’avancement des soins pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque.

Environ un demi-million de Canadiens sont aujourd’hui atteints d’insuffisance cardiaque. Cette affection de plus en plus courante peut avoir des répercussions considérables sur la qualité de vie des gens qui en souffrent. Les taux d’hospitalisation et de réhospitalisation des insuffisants cardiaques demeurent obstinément élevés même lorsque ces derniers reçoivent les traitements adéquats. Pour sa contribution à l’avancement des soins aux patients atteints d’insuffisance cardiaque, George Wells, directeur du Centre de méthodes de recherche en cardiologie de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO), a été honoré.

Décernés par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Journal de l’Association médicale canadienne, les prix IRSC-JAMC pour les plus grandes réalisations du Canada dans la recherche en santé visent à souligner les travaux qui ont amélioré notre compréhension de la santé et des maladies humaines et qui ont apporté d’importants bienfaits aux patients. M. Wells et le Dr Anthony Tang, ancien cardiologue à l’Institut de cardiologie, ont reçu un prix pour l’incidence qu’a eue leur étude RAFT (Resynchronization/Defibrillation in Ambulatory Heart Failure Trial).

Leur étude a démontré que la combinaison d’une thérapie de resynchronisation cardiaque (TRC) et d’un traitement standard par défibrillateur automatique implantable (DAI) pouvait diminuer les taux d’hospitalisation et de mortalité chez les patients présentant une insuffisance cardiaque légère à modérée. Jusqu’à présent, la TRC était utilisée uniquement chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque évoluée. L’étude RAFT a suivi plus de 1 700 patients sur une période moyenne de 40 mois. Dans le groupe ayant reçu la TRC et le traitement par DAI, il y a eu 50 décès de moins que dans le groupe traité uniquement par DAI – une diminution de 6 % de la mortalité absolue. Les résultats de l’étude du Dr Tang et de M. Wells se sont traduits par une modification des soins cliniques prodigués aux patients souffrant d’insuffisance cardiaque légère à modérée et par une amélioration de leur état de santé.