L’obésité serait causée par l’inflammation, indique une nouvelle étude de l’ICUO

28 septembre 2020

Une étude menée par des chercheurs de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO) montre que le gène RIPK1 est associé à l’obésité et que l’extinction de son expression est une approche viable pour traiter l’obésité et les affections connexes.

Dans cette vidéo : Katey Rayner parle de sa recherche.

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Des chercheurs de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO) ont montré que des niveaux d’expression élevés du gène RIPK1 (sérine/thréonine protéine kinase 1 interagissant avec des récepteurs), qui joue un rôle central dans la régulation de l’inflammation, sont un facteur de risque génétique de l’obésité chez les humains.

Katey Rayner, Ph.D., chercheuse principale de l’étude et directrice du Laboratoire des microARN cardiométaboliques à l’ICUO, indique qu’en bloquant l’expression de copies « mutantes » du RIPK1 à des fins thérapeutiques dans une cohorte de souris obèses, les chercheurs ont observé chez ces animaux une perte de poids et de masse adipeuse considérable, une meilleure sensibilité à l’insuline et l’accumulation de cellules T tueuses qui combattent l’inflammation dans les tissus adipeux.

« Ces observations démontrent que le gène RIPK1 est associé à l’obésité, et que la réduction de son expression est une approche thérapeutique potentielle pour traiter l’obésité et les affections connexes chez l’humain »

- Katey Rayner, Ph.D., ICUO

L’étude est publiée dans Nature Metabolism, une revue scientifique de premier plan couvrant un large éventail de recherches sur le métabolisme.

Personne-ressource pour les médias

Leigh B. Morris
Agent de communication
Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa
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