Une conseillère en génétique assume un rôle à l’échelle nationale

5 février 2012
Julie Rutberg, conseillère en génétique à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO), a été élue présidente de l’Association canadienne des conseillers en génétique.

Julie Rutberg, conseillère en génétique à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO) depuis 2005, a été élue nouvelle présidente de l’Association canadienne des conseillers en génétique (ACCG). Dans le cadre de son nouveau poste, elle entend, de concert avec le conseil d’administration de l’ACCG, aborder plusieurs questions générales portant sur l’avenir de la profession au Canada, notamment à savoir si celle-ci désire se doter d’une réglementation nationale.

« À l’heure actuelle, les conseillers et conseillères en génétique sont agréés, mais aucune loi provinciale ou territoriale ne régit qui peut s’afficher comme conseiller en génétique, explique madame Rutberg. Cela peut mettre en péril notre capacité à élargir nos horizons, puisque tout est interprété différemment d’une province à l’autre. »

« Nous avons l’expérience et l’expertise pour aider à la fois les professionnels de la santé et la population à comprendre ce que sont les tests génétiques et quels sont leurs avantages et inconvénients. Nous devons nous assurer d’être à la disposition des décideurs lorsqu’ils établissent des politiques gouvernementales ou mettent sur pied de nouveaux services en matière de génétique, de façon à aider les patients et les professionnels à obtenir ces services », ajoute-t-elle.

En raison de leur profession, les conseillers et conseillères en génétique doivent composer chaque mois avec un flux de nouvelles données sur le risque génétique. « Il a toujours été difficile de rester au fait de la technologie et de l’évolution des connaissances; les choses bougent de plus en plus vite et la quantité de données est phénoménale. Nous devons nous assurer que tous les intervenants du domaine ou tous ceux qui joignent la profession sont au courant de ce qui se passe et sont à l’aise d’encadrer les patients et les professionnels de la santé quant aux nouveaux tests qui font leur entrée sur le marché. Cela représente toujours un défi. C’est une période stimulante, souligne-t-elle, et nous devons être en mesure de répondre à ces besoins. »