En 2012, la création du test RAPID GENE par l’ICUO a permis une avancée importante vers l’utilisation des renseignements génétiques des patients pour personnaliser les soins qui leur sont offerts. Lorsqu’on utilise une endoprothèse pour dégager une artère bloquée, on doit administrer un médicament au patient afin de prévenir la formation de caillots. Le clopidrogrel est le médicament le plus souvent utilisé à cette fin. Toutefois, près de 40 % des gens portent une variante génétique qui les empêche de métaboliser correctement ce médicament.
Comme la méthode habituelle de dépistage prend trop de temps pour être utilisée en situation d’urgence, le test RAPID GENE a été conçu pour être effectué au chevet des patients afin d’identifier ceux qui ne répondraient pas bien au clopidogrel. Le test nécessite un simple prélèvement sur écouvillon et une formation minimale.
En 2012, la revue The Lancet a publié les résultats de l’essai et validé son efficacité en milieu clinique.
À l’époque, le Dr Derek So, le cardiologue qui a mené l’élaboration du test RAPID GENE à l’ICUO, déclarait : « L’avantage de la personnalisation du traitement, c’est que nous profitons du meilleur des deux mondes. Nous prescrivons le clopidogrel aux personnes qui y réagissent adéquatement, et nous proposons des médicaments plus forts aux autres. En procédant ainsi dans la population générale, nous pourrions prévenir plus de problèmes de saignement tout en diminuant les coûts en offrant le bon médicament aux bonnes personnes. »
Notre série des Retours en arrière pour le 40e anniversaire se poursuivra toute l’année.
Apprenez-en davantage
- Lisez notre l’article sur le test RAPID GENE dans The Beat
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