
Les Canadiens perdent des années de vie en raison d’habitudes de vie malsaines
Les habitudes de vie malsaines (tabagisme, manque d’activité physique, mauvaise alimentation, consommation excessive d’alcool) sont responsables de la moitié des décès au Canada, selon une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa et de l’Université d’Ottawa.
Grâce à un outil qu’ils ont développé pour tirer parti des données de Statistique Canada et de l’Institut de recherche en services de santé, l’équipe a conclu que les habitudes de vie malsaines réduisaient l’espérance de vie d’en moyenne six années tant pour les hommes que pour les femmes. Dans le cas des hommes, c’est le tabagisme qui avait le plus grand impact, alors que chez les femmes, c’était la sédentarité.
En tout et partout, le tabagisme était en partie responsable de 26 % des décès, la sédentarité de 24 % des décès, la mauvaise alimentation de 12 % des décès et la consommation excessive d’alcool, de 0,4 % des décès. Les personnes qui évitaient ces quatre types de comportements malsains voyaient leur espérance de vie augmenter de près de 18 ans par rapport à ceux qui adoptaient des comportements plus malsains.
- Lisez l’étude complète dans PLOS Medicine
- Obtenez des conseils pour arrêter de fumer, pour adopter une alimentation saine ou pour faire plus d’activité physique

Le cancer devient la principale cause de mortalité, devant la maladie du cœur, dans 12 pays européens
Dans 12 pays d’Europe, le cancer a dépassé la maladie du cœur et est devenu la principale cause de mortalité chez les hommes (la même chose s’est produite dans deux pays, pour les femmes). Toutefois, dans les 53 pays à l’étude, le cancer provoquait moins de la moitié du nombre de décès causés par la maladie du cœur.
Les plus hauts nombres de décès causés par la maladie du coeur provenaient généralement des pays d’Europe de l’Est. Les pays qui ne faisaient pas partie de l’Union européenne (UE) présentaient des taux plus élevés de décès en raison de maladies cardiaques que les pays membres de l’UE.
Nous pouvons également observer des disparités dans le nombre de décès prématurés (avant l’âge de 75 ans), selon l’étude. Dans les pays qui étaient membres de l’UE avant 2005, 21 % des décès prématurés pouvaient être attribués à la maladie du cœur, en comparaison à 36 % dans les pays non membres.
Dans le monde entier, plus de personnes meurent de la maladie du cœur que de toute autre cause. Au Canada, le cancer est devenu la principale cause de décès dans toutes les provinces pour la première fois en 2011. La maladie du cœur demeure la principale cause de décès aux États-Unis.
- Lisez l’étude dans le European Heart Journal

Réduire le risque de blessure au cerveau avec une ITVA
Comme nous l’avions précédemment souligné dans The Beat (voir « ITVA : Que nous réserve l’avenir? »), l’AVC est l’une des principales complications médicales de l’implantation transcathéter de valvule aortique (ITVA). Les dépôts de calcium situés dans ou autour de la valvule peuvent se séparer, pénétrer le flux sanguin et remonter jusqu’au cerveau. Une solution souvent préconisée consiste à utiliser un filtre pour capturer les débris. Une petite étude clinique est en train de récolter des données sur l’efficacité de cette technique.
Dans cette étude clinique, les patients qui subissaient une ITVA et chez qui un dispositif de protection avait été implanté pendant la procédure subissaient moins de dommages aux tissus du cerveau que les autres patients, ou les régions du cerveau affectées étaient plus restreintes.
Il s’agit d’une petite étude (50 patients dans le groupe qui recevaient un filtre de protection et 50 patients dans le groupe de contrôle) qui n’était pas conçue pour évaluer les résultats cliniques. Selon les auteurs de l’étude, de plus importantes études seront nécessaires pour savoir si la prévention des AVC selon cette méthode entraîne de meilleurs résultats après l’ITVA.
- Accéder à l’étude dans le JAMA (Journal of the American Medical Association)