Plusieurs membres de l’ICUO ont partagé leur expertise à l’occasion d’allocutions sur une grande variété de sujets. Dans sa présentation, intitulée « The Matrix: Stem Cell Delivery Platforms », le scientifique Erik Suuronen , Ph. D., qui utilise des techniques de génie tissulaire pour mettre au point des méthodes de régénération du myocarde, a décrit l’utilisation d’un collagène amélioré comme matériau de soutien pour favoriser la rétention et la croissance de cellules souches utilisées pour réparer les tissus endommagés. Dans une autre présentation, Tanja Sofrenovic, une étudiante du laboratoire d’Erik Suuronen , a exposé en détail les méthodes de raffinement constant de ces techniques régénératives.
De son côté, le Dr David Birnie , électro-physiologue, a participé à un groupe d’experts cliniques sur l’anticoagulation dans l’implantation de dispositifs d’assistance comme les stimulateurs cardiaques ou les défibrillateurs automatiques implant- ables (DAI). Le Dr Birnie a également présenté les résultats d’un essai qui montre que l’utilisation d’un algorithme pour gérer la stimulation du ventricule gauche chez les patients recevant un traitement de resynchronisation cardiaque a entraîné une amélioration de leur fonction cardiaque de même qu’une diminution du risque d’hospitalisation et de décès liés à l’insuffisance cardiaque.
Le Dr Marc Ruel , chirurgien cardiologue, a été particulièrement occupé cette année. En plus de participer activement aux recherches en médecine régénérative de l’Institut de cardiologie ayant fait l’objet de présentations à l’AHA, il a pris part à trois séminaires sur divers aspects de la pratique chirurgicale et sur l’importance de la chirurgie de secours dans l’implantation des endoprothèses cardiaque. Il a en outre fait un exposé sur le succès confirmé de la technique de pontage coronarien à effraction minimale qu’il a mise au point en collaboration avec le Dr Joseph McGinn de l’Hôpital universitaire de Staten Island, à New York. Au total, ces deux médecins ont réalisé cette intervention sur plus de 800 patients.
Katey Rayner, Ph. D., est une nouvelle recrue de l’ICUO dont le visage y est pourtant familier. Après avoir obtenu un doctorat en recherche à l’ICUO, puis terminé des études postdoctorales à l’Université Harvard et à l’École de médecine de l’Université de New York, elle a en effet réintégré l’ICUO en tant que chercheuse principale. Katey Rayner a pris la parole lors de la séance réservée aux chercheurs en début de carrière, intitulée « “Hottest of the Hot” – Top Advances in Functional Genomics and Translational Biology » pour présenter ses travaux sur le rôle des microARN dans l’augmentation du taux de cholestérol HDL.