Les personnes ayant une personnalité de type D vivent de la détresse. Elles ont tendance à éprouver des émotions négatives et à garder ces émotions pour elles‑mêmes, sans en faire part aux autres. De tels traits de personnalité sont considérés comme stables dans le temps. Comme on peut s’y attendre, le pronostic des personnalités de type D atteintes d’une maladie cardiovasculaire est sombre. Heather Tulloch, Ph.D. psychologue au sein du groupe de prévention et de réadaptation, s’est penchée sur l’effet de la réadaptation cardiaque chez ces personnes. Elle a constaté qu’après trois mois de réadaptation cardiaque, les patients de type D présentaient une baisse importante de l’inhibition sociale et rapportaient moins d’émotions négatives. La réadaptation a suscité des bienfaits quant à l’attitude de ces personnes, provoquant un changement de cap de ce qu’on s’attend être un élément stable de leur personnalité. Cela remet en question l’idée que la catégorisation de type D soit stable.
Personnalité de type D et réadaptation cardiaque
1 octobre 2013