Des experts en cardiologie du Canada et des quatre coins du monde se réuniront à Montréal la semaine prochaine pour assister au Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire (CCSC), le plus important rassemblement de spécialistes de la santé cardiovasculaire et de domaines connexes au pays. Des centaines de conférenciers y présenteront leurs découvertes scientifiques, notamment en matière de prévention, de traitement et de rétablissement. Cette année, le CCSC aura lieu au Palais des congrès de Montréal du jeudi 24 octobre au dimanche 27 octobre. Tout comme l’an dernier, l’équipe éditoriale de The Beat sera sur place, au cœur de l’action, pour couvrir l’un des plus anciens rassemblements scientifiques du Canada.
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Retour sur le CCSC 2018
Voici un aperçu de notre couverture du CCSC de l’an dernier, qui s’est déroulé à Toronto.
Yoga et santé cardiaque : les découvertes d’un élève de 11e année
Le futur médecin Ashok Pandey, alors en 11e année au Waterloo Collegiate Institute, était le plus jeune chercheur à faire une présentation au congrès de l’an dernier à Toronto. Devant une salle de médecins au moins trois fois plus âgés que lui, il a parlé de ses recherches sur les effets du yoga sur le risque de maladie cardiovasculaire.
« Très peu de recherches ont été faites pour mesurer les effets du yoga sur la santé cardiovasculaire. »
– Ashok Pandey
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Réadaptation cardiaque et fibrillation auriculaire : doit-on corriger le tir?
Jennifer Reed, Ph.D., chercheuse à la Division de prévention et de réadaptation cardiaque et directrice du Laboratoire de physiologie de l’exercice et de santé cardiovasculaire à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, a présenté des recherches fascinantes à propos des effets des programmes de réadaptation cardiaque sur la qualité de vie, la santé mentale et les indicateurs de santé cardiométaboliques des patients cardiaques atteints ou non de FA (persistante ou permanente). L’étude a démontré que les patients atteints de FA voyaient effectivement leur qualité de vie s’améliorer, mais pas autant que les autres patients.
« Si vous êtes un patient cardiaque qui n’est pas atteint de fibrillation auriculaire, vous tirerez davantage de bienfaits d’un programme de réadaptation cardiaque, en ce qui concerne l’amélioration de votre qualité de vie, que ceux qui ont cette maladie. »
– Jennifer Reed, Ph.D.
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Premières Nations et santé cardiaque : faut-il repenser le système de santé?
Les peuples des Premières Nations présenteraient des taux élevés de cardiopathies ischémiques, une des principales causes de décès au Canada et un des sujets au cœur du CCSC de l’an dernier. Annette Schultz, Ph.D., chercheuse principale au Centre de recherche de l’Hôpital de Saint-Boniface, a expliqué comment un meilleur accès à l’angiographie pourrait améliorer le sort des populations autochtones.
« Nous devons nous pencher sur le système lui-même et comprendre pourquoi il n’est pas à la hauteur pour les peuples des Premières Nations en ce qui concerne les maladies du cœur. »
– Annette Shultz
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Près des yeux, près du cœur : la proximité, un facteur clé pour les programmes de réadaptation cardiaque
Les programmes de réadaptation cardiaque et de prévention secondaire sont recommandés pour tous les patients atteints de maladies cardiovasculaires. Hélas, les taux de participation demeurent beaucoup, beaucoup trop faibles. Le Dr Joseph A. Ricci, de l’Hôpital Scarborough and Rouge, estime que trop de choses compliquent l’accès à ces programmes, qui trop souvent ne sont pas offerts à proximité du domicile du patient. Il estime qu’un modèle repensé pourrait aider les patients cardiaques.
« Le défi, c’était d’améliorer l’accès aux services professionnels qui peuvent sauver la vie des patients, d’offrir ces services à proximité du domicile des patients et de les “démédicaliser” afin de mettre les patients à l’aise et de prévenir les abandons. »
– Dr Joseph A. Ricci
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Le pontage aortocoronarien, une stratégie supérieure à l’intervention coronarienne percutanée?
La Dre Louise Sun, anesthésiologiste à la Division d’anesthésiologie cardiaque de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, a présenté le fruit de ses recherches sur les différences entre les taux de survie à long terme après un pontage aortocoronarien et après une intervention coronarienne percutanée (ICP) chez les patients atteints d’une cardiopathie ischémique.
« Notre étude montre que le pontage aortocoronarien mène à de meilleurs résultats à long terme que l’ICP. »
– Dre Louise Sun