Février est le Mois du cœur. La ministre de la Santé, l’honorable Jane Philpott, a décidé de le commencer en beauté, en se rendant à l’Institut de cardiologie d’Ottawa afin d’y annoncer un financement de 2,9 M$ pour cinq de ses chercheurs. La maladie du cœur demeure la deuxième cause de mortalité au Canada. Ce financement, qui sera réalisé par l’entremise des Instituts canadiens de recherche en santé, viendra soutenir des projets de recherche qui visent à trouver de nouvelles façons de prévenir, de diagnostiquer et de traiter les maladies du cœur.
« Nous offrons aujourd’hui un soutien à cinq chercheurs de classe mondiale qui illustrent bien la qualité de la recherche qui est menée ici à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, a déclaré la ministre. Les Canadiens doivent être fiers du talent immense de ces chercheurs et de les soutenir. Ce sont des personnes qui se distinguent par leur excellence, qui ont le courage de poser les grandes questions et la détermination de trouver des solutions novatrices. »
Les chercheurs en question étudient diverses formes de maladies du cœur :
- David Birnie, M.D., a reçu 600 000 $ pour mener la première étude du genre afin d’en découvrir davantage sur la sarcoïdose cardiaque, une maladie inflammatoire qui peut causer subitement la mort.
- Wenbin Liang, M.D., Ph. D., a reçu 577 000 $ pour étudier comment développer des traitements plus efficaces pour traiter les arythmies cardiaques, un problème de santé qui atteint plus de 1 million de Canadiens.
- Ruth McPherson, M.D., Ph. D., a reçu 263 000 $ pour chercher de nouvelles façons de traiter la stéatose hépatique non alcoolique, qui atteint près de 20 % des adultes canadiens et qui fait augmenter le risque de maladie cardiaque.
- Katey Rayner, Ph. D., a reçu près de 980 000 $ pour étudier comment prévoir et prévenir les crises cardiaques avant qu’elles ne se produisent en détectant les plaques qui présentent un risque élevé.
- Benjamin Rotstein, Ph. D., a reçu 462 000 $ pour développer de nouvelles techniques d’imagerie pour détecter les accumulations de plaque artérielle qui risquent de provoquer une crise cardiaque ou un AVC.
La députée d’Ottawa-Ouest—Nepean, Anita Vandenbeld, en a profité pour faire le lien entre le financement de la recherche et les résultats concrets dans la vie des patients et de leurs familles en racontant son histoire personnelle.
« Tous les membres de notre communauté, tous les citoyens de notre ville, de notre pays, savent que l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa est un établissement de calibre mondial. La recherche de pointe qui est menée ici a un impact sur la vie de plusieurs », a-t-elle déclaré.
« Il y a à peine un mois, mon mari a été hospitalisé ici, à l’Institut. Pour chaque dollar investi ici se rattachent un nom, un visage, un être cher. Dans mon cas, ce nom était celui de mon mari, Don. La recherche qui est aujourd’hui financée pourrait être celle qui fera en sorte que mon mari n’aura plus jamais besoin d’être hospitalisé ici à nouveau. »
En réaction à cette annonce, le directeur scientifique et vice-président de la recherche à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, le Dr Peter Lieu, a déclaré : « Le financement annoncé aujourd’hui par les Instituts canadiens de recherche en santé représente un vrai coup de pouce pour l’innovation canadienne en santé à une époque aussi cruciale. Ce financement arrive à point et permettra à nos équipes de poursuivre leurs recherches qui, ultimement, sauveront des vies. Il témoigne aussi du dévouement de nos équipes de recherches : elles travaillent d’arrache-pied pour trouver des moyens d’éradiquer la maladie du cœur. »