Jodi Edwards est l'auteure principale de recommandations sur la stimulation cérébrale en réadaptation post-AVC

12 octobre 2023

La scientifique Jodi Edwards, Ph.D., directrice du Programme de recherche sur le cerveau et le cœur à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO) et chercheuse affiliée à l’Institut de recherche Bruyère est l’auteure principale de cinq recommandations novatrices et d’une liste de contrôle pour améliorer les recherches précliniques et cliniques sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) utilisant des techniques de stimulation cérébrale non effractive.

L’article, publié aujourd’hui dans un numéro spécial de l’International Journal of Stroke, est le fruit d’un processus de consensus en cinq étapes auquel ont participé 18 experts de huit pays et différentes disciplines pendant un an. La troisième Table ronde sur le rétablissement et la réadaptation post-AVC (SRRR3), une initiative de l’International Stroke Recovery and Rehabilitation Alliance (ISRRA), a formulé une série de recommandations clés pour gérer la fatigue, mesurer la mobilité, exploiter les techniques de stimulation cérébrale non effractive et améliorer la conception des essais cliniques. Le groupe sur la stimulation cérébrale non effractive était coprésidé par Jodi Edwards et Numa Dancause (chercheur à l’Université de Montréal), qui sont tous deux chercheurs principaux de la Plateforme nationale de recherche sur la stimulation cérébrale non invasive (CanStim).

Dans leur article intitulé « A Translational Roadmap for Transcranial Magnetic and Direct Current Stimulation in Stroke Rehabilitation: Consensus Based Core Recommendations from the Third Stroke Recovery and Rehabilitation Roundtable », les auteurs abordent les obstacles à l’application, dans la pratique clinique, des résultats de recherches cliniques et précliniques utilisant la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) et la stimulation transcrânienne à courant continu (STCC), deux des formes les plus courantes de stimulation cérébrale non effractive.

L’innocuité des techniques de stimulation cérébrale non effractive, surtout la SMT répétitive et la STCC, et leur capacité de provoquer des changements rapides et reproductibles dans le cerveau sont appuyées depuis longtemps par des données expérimentales et cliniques. Fait important, ces techniques pourraient avoir des effets thérapeutiques prometteurs sur les déficits multiples causés par un AVC.

« Toutefois, plusieurs obstacles majeurs à l’application des connaissances ont freiné le recours à ces techniques en tant qu’outils cliniques pour le rétablissement post-AVC, précise Jodi Edwards. Les recommandations consensuelles et la liste de contrôle mises au point par notre table ronde visent à éliminer ces obstacles et à guider l’intégration des techniques de SMT et de STCC dans les pratiques cliniques pour la réadaptation post-AVC. »

Les recommandations ont été lancées lors d’un symposium spécial tenu dans le cadre du 15e Congrès mondial sur l’AVC (anglais seulement) à Toronto le 12 octobre.

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Personne-ressource pour les médias

Leigh B. Morris
Agent de communication
Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa
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