L'Institut de cardiologie annonce les gagnants du Prix de l'équité, diversité et inclusion en recherche

8 mai 2024

Prix pour contributions à l’équité, diversité et inclusion (EDI) en recherche clinique/sur les services de santé

Dan Yedu Quansah, Ph.D., chercheur-boursier postdoctoral

Dan Yedu Quansah, Ph.D., chercheur-boursier postdoctoral
Dan Yedu Quansah, Ph.D., chercheur-boursier postdoctoral. Gagnant 2024 du Prix pour contributions à l’Équité, diversité et inclusion (EDI) en recherche clinique/sur les services de santé

Félicitations à Dan Yedu Quansah, Ph.D., chercheur-boursier postdoctoral, titulaire d’une bourse d’impact sur le système de santé des IRSC au Centre canadien de santé cardiaque pour les femmes, et lauréat du Prix pour l’EDI en recherche 2024 de l’ICUO! Dan Yedu Quansah se passionne pour la recherche au carrefour du sexe, du genre, de l’origine ethnique et d’autres déterminants de la santé cardiovasculaire. Sous la direction de Kerri-Anne Mullen, Ph.D., il travaille à la conception et à la mise en œuvre de nouvelles interventions pour améliorer le devenir des femmes de groupes défavorisés présentant un risque élevé de maladie cardiovasculaire.

Le chercheur coproduit et corédige ses travaux avec des femmes ayant une expérience vécue, en mettant l’accent sur les facteurs de risque associés au sexe, comme les troubles hypertensifs de la grossesse. Son objectif est d'améliorer la sensibilisation, le dépistage, l'évaluation, le diagnostic et le traitement au sein des groupes de femmes qui souffrent de disparités en matière de santé, et qui présentent un risque accru de maladies cardiovasculaires prématurées, en particulier les femmes d’Asie du Sud, les femmes noires et les femmes autochtones. Il est l’auteur d’une « revue rapide » qui a été publiée dans un numéro spécial du Canadian Journal of Cardiology Open sur la santé cardiaque des femmes. Il travaille actuellement à une revue exploratoire des choses qui limitent ou facilitent l’accès aux services de prévention cardiovasculaire. Ces travaux s’appuient à la fois sur la participation de patientes partenaires, des entrevues qualitatives et des groupes de discussion. L’objectif est d’évaluer la connaissance des maladies et facteurs de risque cardiovasculaires, les facteurs qui facilitent et entravent l’accès aux soins et au soutien, et l’autogestion des soins. Ce travail a préparé le terrain pour les composantes interactives d’un groupe de réflexion que Dan Yedu Quansah a aidé à diriger, permettant à plus de 50 patientes et parties prenantes partenaires d'identifier ensemble les priorités et les stratégies pour y répondre.

Prix pour contributions à l’équité, diversité et inclusion (EDI) en sciences fondamentales

Termeh Aslani, candidate au doctorat

Termeh Aslani, candidate au doctorat
Termeh Aslani, candidate au doctorat. Gagnante 2024 du Prix pour contributions à l’Équité, diversité et inclusion (EDI) en sciences fondamentales.

Félicitations à Termeh Aslani, candidate au doctorat et lauréate du Prix pour l’EDI en recherche 2024 de l’ICUO! La chercheuse a aidé d’ingénieuse façon à intégrer l’impact du sexe dans les travaux dirigés par le chercheur Kyoung-Han Kim, Ph.D., ce qui a mené à la publication de ses deux premiers articles comme auteure principale et à de nouvelles avenues de recherche pour son équipe. Son premier projet mettait en lumière les différences significatives dans le métabolisme des cétones chez les deux sexes. Elle a montré, par une série d’expériences, que le jeûne intermittent a des impacts beaucoup plus importants chez les hommes que chez les femmes. Les femmes génèrent plus de cétones lors du jeûne et sont plus dépendantes de ces cétones. Ces différences entre les sexes entraînent différentes réponses au niveau des cellules immunitaires comme les macrophages et les neutrophiles.

Dans son second projet, Termeh Aslani a été confrontée à un effet hors cible en essayant de supprimer certains gènes dans les ventricules de souris Mlc2v-Cre. Loin de se laisser arrêter par ce pépin qui aurait pu mettre un terme à son projet, elle en a profité pour étudier la prévalence de cet effet hors cible et son lien avec le sexe au moyen de différentes expériences qu’elle a soigneusement conçues. Elle a ainsi pu découvrir que cet effet était présent chez 96 % des souris femelles, comparativement à 16 % des souris mâles. Ce résultat est important, car il suggère que la délétion de certains gènes pourrait se produire dans les ovocytes au niveau maternel, ce qui pourrait affecter l'interprétation des données phénotypiques. Ce projet a mis en relief le leadership scientifique de la chercheuse et sa capacité exceptionnelle d’intégrer de nouvelles idées et pratiques exemplaires en matière d’EDI à des recherches scientifiques complexes.